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Marrakech (en arabe: ?????, en berbère : ??????), surnommée la Ville rouge ou Ville ocre, est une ville du Maroc, dans l'intérieur des terres, au pied des montagnes de l'Atlas. La ville a été fondée en 1071 par Youssef Ibn Tachfin, à la tête de l'empire berbère des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en Orient sous le nom de Marrakech (appellation toujours d'actualité en Iran) ; le nom Maroc provient lui-même de la déformation de la prononciation portugaise de Marrakech : Marrocos. Marrakech compte 928 850 habitants, d'après le recensement de 2014, répartis sur une superficie de 230 km2. La densité de population atteint les 350 habitants à l’hectare dans la Médina. C'est la quatrième plus grande ville du Maroc après Casablanca, Fès et Tanger.

La ville est divisée en deux parties distinctes : la médina ou ville historique (dix kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent Guéliz et Hivernage, Douar Askar, Sidi Youssef Ben Ali, M'hamid, Daoudiat. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre-ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du Protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie, notamment à l'ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'avenue Mohammed-VI, ou au nord Tamansourt.

Climat

La ville est sujette au climat semi-aride. La température moyenne annuelle de la ville est de 20°C. La ville reçoit moins de précipitation que l'on trouve dans la zone climatique méditerranéenne (+400 mm par an), ce que résulte un climat plutôt semi-aride. La moyenne de précipitation est de 281 mm par an. À Marrakech, les hivers sont souvent frais le matin et la nuit (6 °C environ), mais les températures y montent très vite en pleine journée pour atteindre les 18 °C en moyenne. Les étés, quant à eux, sont très souvent torrides, avec des températures minimales de 20-22 °C. En journée, il n'est pas rare que le mercure dépasse la barre des 40 °C. Le record de chaleur a été observé le 17 juillet 2012 avec 49,6 °C.

Les orages éclatent la plupart du temps vers les mois d'octobre et novembre, car un vent humide et assez rare, le Herrûrco, apparaît en automne, pour y apporter pluies et orages. Quant à l'hiver, il est assez humide et il n'est pas rare qu'il pleuve plusieurs jours de suite. Les montagnes de l'Atlas qui cernent la ville sont enneigées de novembre à mai en moyenne, offrant un magnifique paysage aux portes de Marrakech. Les précipitations sont rares (moins de 25 jours par an). L'ensoleillement annuel y est d'environ 340 jours.

La Médina

Les remparts de Marrakech

La Médina Les remparts de Marrakech La médina de Marrakech constitue le centre névralgique et le cœur historique de la ville de Marrakech. S'étendant sur une superficie globale de 600 hectares, elle est une des plus vastes médinas du Maroc et la plus peuplée d'Afrique du Nord. Son raffinement et sa spécificité urbanistique découlent directement de la virginité totale du terrain sur lequel elle fut érigée au XIe siècle. Articulée autour d'un campement militaire, le Qsar El Hajar, et d'un marché, elle fut augmentée d'une kasbah au XIIe siècle afin de la protéger des assauts répétés des tribus berbères de la plaine du Haouz, contribuant ainsi à asseoir durablement l'hégémonie Almoravide. Les célèbres remparts de la vieille ville de Marrakech subirent d'importantes modifications au gré des dynasties. Ainsi, ils furent à de maintes reprises percés de nouvelles portes (Bab en arabe). Aujourd'hui, la hauteur des murailles oscille entre 8 et 10 mètres et elles s'étendent sur une distance totale dépassant les 19 kilomètres. La médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 19855. Le récent engouement pour les riads, ces maisons traditionnelles marocaines articulées autour d'une cour centrale, a généré de profondes transformations sociologiques au sein de la médina de Marrakech, où le prix du mètre carré a atteint des sommets. Ainsi, un nombre non négligeable et croissant de modestes ménages marrakchis se voit poussé par la spéculation à « s'exiler » en dehors des remparts. D'autre part, on observe un phénomène de densification de l'habitat au sein de la médina. Cependant, on est loin d'assister à une muséification de la médina, tant s'en faut. En réalité, le succès touristique croissant de Marrakech a durablement revigoré la médina en attirant de nombreux jeunes au sein des dédales de la médina. 

Ainsi, il semblerait que plus de 40 000 artisans y travaillent, répartis dans les différents quartiers thématiques organisant géographiquement la médina. Le mellah, dans le sud est de la médina, fut et demeure aujourd'hui encore dans une moindre mesure le quartier juif de Marrakech. Loin d'être un ghetto, le mellah regroupait certains corps de métiers qui au fil et à mesure de l'histoire de Marrakech, devinrent des spécialités de cette communauté (le métier de tisserand fut un exemple de ce phénomène).Il fut fondé en 1558 sous le règne de Moulay Abdellah à proximité du palais ce qui permit, comme ce fut le cas à Fès par exemple, au sultan de mieux les protéger. Les jardins de l'Agdal jouxtant par le sud le palais royal furent créés dès 1156 selon l'historien officiel de la dynastie almohade par El Haj Ya'is, celui-là même qui fut à l'origine de la prestigieuse Koutoubia. Le terme aguedal signifiant par ailleurs « jardin » de manière générale par les Berbères, cette appellation de jardins de l'Aguedal ne s'imposa comme appellation exclusive que vers la fin du XVIIIe siècle. Son existence, mise à mal par le temps est intimement liée à l'astucieuse gestion des ressources hydrauliques qui y est faite. Ainsi, le captage des eaux des nappes souterraines fut dès la fin du XIe siècle assuré par un dense réseau de « khettaras », assisté plus tard par un système de viaducs plus élaboré en provenance de Aghmat, ville située plus au sud en direction de la vallée de l'Ourika. Enfin, le stockage des eaux de pluie était assuré par deux immenses réservoirs dont le plus grand, baptisé Es Sala, servit à l'entraînement des troupes à la natation en vue de la traversée du détroit de Gibraltar.

 
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